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Lille, Nord-Pas-de-Calais, France
Blog personnel et professionnel : expériences et réflexions.

1 oct. 2010

Les Noms de Domaine : la spéculation du futur

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8 mars 2010

Lille, ville de découverte


En arrivant pour la première fois à Lille, n’importe quel jeune a une vague idée du symbole que cette ville représente : une ville qui compte la plus grosse densité d’étudiants, et donc où règne une ambiance jeune voire enfantine. Mais ce qu’il découvre par la suite, c’est l’ouverture d’esprit caractérisée par une certaine diversité de cultures, une compréhension de l’autre, et donc une tolérance aux idées opposées. Le soir, lorsqu’on erre dans les rue, sauf dans certains quartiers qu’on dit parfois « malfamés », et en évitant le plus profond de la nuit, il faut souvent compter le double du temps de marche prévu tant l’atmosphère est à la rencontre et à la découverte de l’autre, simplement par un regard échangé qui appelle à la discussion sympathique, malgré parfois des oppositions radicales du point de vue des origines, des idées ou des principes.

On pourrait passer des années dans cette ville sans exercer d’activité mais sans s’ennuyer : on trouve toujours quelque spectacle ou exposition à voir, quelque quartier où flâner ou quelque évènement à fêter. La Place de la République offre souvent des évènements originaux (beachvolley, distribution du guide Le Chti, manifestations), l'ancienne Bourse de la "Gran' Place" regorge au sein de sa cour intérieure de bouquinistes ou joueurs d'échecs.

Il ne se passe ainsi pas un soir sans qu’une école, qu’un institut ou qu’une université n’ait prévu une soirée dans un endroit obligatoirement accessible à pied en moins de 3/4h de marche. Sans oublier bien évidemment l’un des produits phares de la région, à savoir la bière, cette boisson qui vient égayer d’innombrables gosiers, « parfois jusqu’à la déraison », et qui « pour quelque noyé est devenu passion » (Matmatah.) Et il est à noter que la bière est à Lille très diversifiée : on est loin des traditionnelles bières blondes telles les Kronembourg, Heineken, ou 1664, mais on découvre chaque jour une nouvelle variété. Castel, Kasteel, Jenlain, Kriek, Jacobins, Chimay, Leffe, Chti, Goudale, etc. Lille, ville jeune et ouverte, est une destination rêvée pour toute personne en quête de chaleur.

3 mars 2010

Récit anodin


Dimanche, 17h14, je suis en cet instant même dans le train pour Lille, assis dans un des carrés de sièges, face au roi des technologies contemporaines : l’ordinateur portable ! En face de moi, une fille seule, d’une vingtaine d’années, sublime et simple. Blonde, les cheveux longs et joints par un fin bandeau noir, la peau dorée, ses yeux bleus azurs légers mais profonds laissent deviner une douceur hors du commun mêlée à une volonté de fer, tout en traduisant une certaine timidité. Elle porte un léger décolleté bleu marine très distingué, brodé de motifs blancs et parfaitement assorti à la beauté de ses yeux.

Elle lit mais je ne parviens pas à saisir le titre du roman qui semble l’enchaîner ; je saisis de temps en temps des regards furtifs qu’elle lance sur moi, ce qui m’honore grandement.

J’aimerais tant pouvoir entamer une discussion sur n’importe quoi : son roman, les voyages en train, Lille, les vacances, la rentrée, les études ou je ne sais quoi. Mais comment amener cela ? « Bonjour, il est bien ton livre ? » Ridicule !

« Qu’est-ce qu’il fait chaud ! Tu n’as pas un peu chaud ? » Pervers !

« Comment tu t’appelles ? » Ecole des Fans…

Pourquoi pas tout simplement la vérité ? « Les coups d’oeil récurrents que tu me portes depuis le début du voyage me portent à entamer une discussion avec toi… » Non… Trop direct et surtout très prétentieux.


Ses regards s’intensifient ! Et nos yeux ont échangé quelques mots. Ce serait une injure à elle et à l’amour de ne lui parler de vive voix. Mais que c’est difficile ! Et de surcroît, les jeunes qui siègent à côté, bruyants évidemment, n’éviteraient pas des remarques qui m’embarrasseraient plus que ne m’encourageraient.

Elle vient de répondre au téléphone ; sa voix est très sensuelle. Que faire ?! Il reste quinze minutes avant d’arriver en gare ; je vais me lancer. Soit je perds totalement la face, ce qui risque bien d’arriver, je le crains, soit dans le meilleur des cas je finirai ma vie avec elle. De toute façon je n’ai rien à perdre, il vaut mieux avoir des remords que des regrets, et surtout ça serait trop… con, de ma part, de passer à côté d’une telle occasion.

Je prends mon courage à deux mains… Et j’y vais !

L'Homme, un mystère perpétuel

L’Homme est un mystère. Quand on regarde une personne, absolument rien ne peut nous faire orienter vers ce à quoi elle pense à ce moment précis. Je vois une femme dans le train. A quoi peut-elle rêver ? A un monde meilleur, à une autre vie dans l’univers, à la théorie de la relativité, aux vacances qui l’attendent sur la plage, dans la montagne ou dans les champs, à son futur, à ce qu’elle doit ne pas oublier de mettre dans son panier au marché, ou tout simplement à la personne qui la serrera dans ses bras en rentrant chez elle ? Comment s’appelle-t-elle ? Laure, Violette, Isabelle, Claire, Annabelle, Vanessa, Eglantine, Jennifer ? Quelle activité exerce-t-elle ? Vendeuse, institutrice, directrice d’un magasin de mode, actrice, sportive professionnelle, docteur, étudiante, mère au foyer ? Est-elle mariée, célibataire, en couple, dans une relation « compliquée », comme on le voit parfois sur Facebook ?

Et même quelqu’un que l’on connaît sur le bout des doigts, on ne le connaît en fait pas. On ne sait pas ses tourments, ses idéaux, ses désirs, son bonheur. Peut-être en a-t-on une vague idée car cette personne essaye de nous la traduire, mais on s’en fait sa propre représentation et non la sienne. Mais c’est là que réside le charme humain : on ne sait jamais ce qui peut advenir des actes et dires de quelqu’un ; l’Homme est imprévisible.

Paris ? Et alors...






On dit toujours que Paris est la plus belle ville du monde. Et pour cause : des millions de touristes viennent chaque année s’émerveiller devant la richesse des bâtiments haussmanniens, la beauté des statues et autres ornements, la platitude entourant la Tour Eiffel, ou la grandeur de Montmartre. Cette cité est remplie à ras bord de symbolique, de merveilles et de passé triomphant. Les plus Grands sont passés par Paris pour l’admirer ou y vivre. Aujourd’hui, c’est la capitale internationale de la mode, le symbole de la séduction « à la française », et le centre politico-économique national. 20% de la population française vit dans et autour de Paris.

Mais chacun sait que l’excès tue. A force de vouloir être le centre du territoire national et du monde, de se vanter à tout va de sa puissance et sa beauté, Paris en a perdu ce qu’il y a de plus cher : la profondeur et l’authenticité. Chaque région française a ses particularités, ses traditions, ses coutumes et ses manières de voir et faire les choses, ses vêtements et chants traditionnels ou encore ses spécialités gastronomiques. Quand on pense à la Bretagne, on pense à son dialecte, aux costumes, aux groupes musicaux locaux.


Quand on parle de Bourgogne, on parle de vin, d’escargots, de bancs bourguignons. Lorsqu’on évoque le Nord, on évoque l’accent chti, la bière, le temps infect. Lorsque l’on parle du pays basque, on parle de soleil, de vagues, de férias, de bérets. Quand on évoque le sud, on évoque l’accent, l’odeur du pin ou de la lavande, le chant des cigales, la culture du football ou du rugby, la bouillabaisse. Mais quand on dit Paris, on dit simplement grandeur physique, économique et politique. Au-delà du présent et du regard porté sur l’avenir, il y a dans le cœur des Parisiens la fierté et l’ambition, mais les racines du passé ont disparu. La preuve en est que ceux qui comme moi rêvent à une autre profondeur ne se sentent pas Parisiens. Ah si seulement Paris était resté humble…

Le chocolat, phénomène sociétal

« La vie est comme une boîte de chocolat », disait Forest Gump. Le chocolat… Cet aliment si doux, si tendre, mais si puissant. Autrefois une monnaie, il est aujourd’hui le symbole du plaisir et de la tentation. Comment résister au chocolat ? Il est pour bien des femmes leur pêché mignon, et pour bien des hommes une véritable passion. Et ce n’est pas tout. Le chocolat est à présent une véritable industrie. Certains y consacrent leur vie pour découvrir toute la subtilité du cacao et le potentiel économique et social qu’il possède. En effet, au-delà de générer un marché plus que rentable, il crée des liens de convivialité. Il est de coutume dans bien des pays, industrialisés ou non, d’offrir des chocolats pour quelque occasion qui se fête. Paradoxalement, il peut tout aussi bien attiser le mal : convoitise, gourmandise et parfois même autisme. Nombreuses sont les personnes qui se réfugient de quelque douleur dans la dégustation de chocolat qui devient alors une véritable drogue. Le chocolat reste et restera un phénomène sociétal.