
L’Homme est un mystère. Quand on regarde une personne, absolument rien ne peut nous faire orienter vers ce à quoi elle pense à ce moment précis. Je vois une femme dans le train. A quoi peut-elle rêver ? A un monde meilleur, à une autre vie dans l’univers, à la théorie de la relativité, aux vacances qui l’attendent sur la plage, dans la montagne ou dans les champs, à son futur, à ce qu’elle doit ne pas oublier de mettre dans son panier au marché, ou tout simplement à la personne qui la serrera dans ses bras en rentrant chez elle ? Comment s’appelle-t-elle ? Laure, Violette, Isabelle, Claire, Annabelle, Vanessa, Eglantine, Jennifer ? Quelle activité exerce-t-elle ? Vendeuse, institutrice, directrice d’un magasin de mode, actrice, sportive professionnelle, docteur, étudiante, mère au foyer ? Est-elle mariée, célibataire, en couple, dans une relation « compliquée », comme on le voit parfois sur Facebook ?
Et même quelqu’un que l’on connaît sur le bout des doigts, on ne le connaît en fait pas. On ne sait pas ses tourments, ses idéaux, ses désirs, son bonheur. Peut-être en a-t-on une vague idée car cette personne essaye de nous la traduire, mais on s’en fait sa propre représentation et non la sienne. Mais c’est là que réside le charme humain : on ne sait jamais ce qui peut advenir des actes et dires de quelqu’un ; l’Homme est imprévisible.
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