

- agriculture
- chasse et pêche pour se nourrir
- travaux ponctuels (bâtisses à rénover, terrains à défricher, câblages électriques à installer, clôtures à réparer)
La communication avec eux se faisait sans difficulté : mes notions d’espagnol étaient suffisantes, et leur timide français était amusant.
Les Gauchos sont des personnes qui n’ont rien (ou presque) en commun avec nous autres occidentaux. Même s’ils sont dans le même « bain » que les agriculteurs français, les notions de temps, d’argent ou de travail sont incomparables. Les distances sont allongées (une unique maison sur des terrains de 10 000 ha soit 10km*10km), le temps n’est pas compté, le travail est le quotidien. A la limite de l’autarcie, ils se rendent une fois par mois à Rio Colorado, la ville la plus proche, cité de 100.000 habitants située à 130 km, pour acquérir des choses qu’ils ne peuvent fabriquer ou trouver.
Les moyens de transport les plus utilisés :

- la voiture (systématiquement un pick-up pour rouler sur les routes, chacune terreuse)
- le cheval, roi de la Pampa, dès que l’on quitte les routes pour chercher le bétail ou chasser
Lorsque l'on prend les rennes d'un cheval dressé mais encore sauvage, que l'on presse légèrement ses flancs et qu'il part instantanément au travers de ce paysage sec et désert, c'est un sentiment de liberté absolue et d'infini qui s'empare de son être tout entier.

Ce séjour en Argentine m'a non seulement permis de découvrir une nouvelle contrée, des nouveaux gens et des coutumes particulières, mais aussi et surtout a développé en moi un esprit débrouillard qu'on peut difficilement acquérir en France.
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